Tuesday 27 November 2007

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Anfray, Marcel: L'Architecture Normande. Son influence dans le Nord de la France aux XI et XII siècles. Paris, 1939.

p.322: Le profil à trois tores d'ogives des abbatiales de Lessay et de Caen se retrouve au choeur de Bellefontaine, construit sans doute entre 1135 et 1140, tandis que celui formé de deux tores separées par une arete de la salle capitulaire de Jumièges et de Saint-Paul à Rouen, e été adopté pour les voutes du croisillon nord de Cambronne, du choeur de Poissy et de Saint-Martin-des-Champs à Paris. Cette dernière voute est divisée par huit branches d'ogives, rayonnant autour d'une clef centrale en huit compartiments de remplissage, suivant un procédé de l'école normande dont l'influence se fait encore sentir dans la décoration d'une arcade de l'abside et du doubleau garni de batons brisés, qui encadre le choeur. Les nervures de la voute à six branches de la chapelle d'axe sont ornées de trois tores accouplés, et celles de la travée centrale d'un gros boudin entre deux baguettes. Quant aux voutes de l'eglise de Poissy, qu'Anthyme Saint-Paul disait proches parentes des voutes des églises de Caen, de Lessay, de Creully, elles ont perdu beaucoup de leur intéret, par suite des restaurations importantes qu'elles ont subies. A Saint-Martin-des-Champs et à Poissy, la croisée d'ogives coexiste avec la voute d'aretes, comme à Lessay, à Saint Paul de Rouen, à Saint Taurin d'Evreux, et à Notre-Dame d'Airanes qui appartenait à un prieuré del'ordre de Cluny `dépendant de Saint-Martin-des-Champs.

p. 330f: Dans quelques-unes des premières églises francaises ou picardes, coubvertes de voutes présentant des analogies plus ou moins grandes avec les premières croisées d'ogives anglo-normandes, on trouve, pour contrebuter la poussée, un système rappelant celui employé par les constructueurs normands à Durham, à la Trinité de Caen, etc... Une première application de ce principe fut faite par l'architecte de Saint-Martin-des-Cahmps à Paris, qui monta un mur-boutant sur les doubleaux du déambulatoire, et une autre, un demi-siècle plus tard par celui de Nesles-la-Vallée (Seine-et-Oise), qui éleva, sur chacun des doubleaux des cas-cotés, un demi-pignon de maconnerie dissimulé par la toiture en appentis.

p. 376: L'usage des batons brisés pour la décoraton des arcs s'est conservé meme après que les architectes de l'Ile-de-France eurent construit les premières voutes d'ogives sur le vaisseuau de leurs églises, et ils s'en servirent, nous l'avons vu, pour or´ner les doubleaux de voutes de Saint-MArtin-des-Champs, Béthizy-Saint-Pierre, Bury, Foulanges, Saintines, du choeur de St. Quiriace de Provins, et les nervures de Monchy. Saint Eloi, des tribunes du porche de Saint-Leu-d'esserent, de la nef d'Acy-en-Multien, du choeur de Namps au Val.

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